1998 :
Mice attack
Dans un climat de concurrence exacerbée et de surenchère scientifique, les laboratoires d’universités prestigieuses expérimentent des techniques toujours plus audacieuses dans le but de maîtriser la technique complexe du clonage. C’est ainsi, le 23 juillet 1998, que l’équipe du professeur Yanagimachi
(de l’université de Hawaii) annonce la réussite d’un projet qu’il menait depuis plusieurs années ; la production d’une cinquantaine de souris réalisée à partir d’un prélèvement de cellules chez des animaux adultes, comptant parmi elles des clones de clones. Par là, les petites souris, qui sont les meilleures amies des scientifiques, reprennent le devant de la scène en soufflant sa place à la brebis Dolly, véritable icône de la scène scientifique de la dernière décennie du XXe siècle.
1986 :
Le prince Andrew épouse Sarah Ferguson à Westminster Abbey à Londres.
1983 :
Un B-767 se transforme en planeur à 12 500 mètres d'altitude : panne sèche !
Incroyable : les pompistes du ciel confondent kilos et livres. Plus incroyable encore : les pilotes posent l'appareil, indemne.
Quand une voiture tombe en panne d'essence, c'est déjà la mouise. Mais quand un avion de ligne tombe en panne sèche à 12 500 mètres d'altitude, les passagers n'ont plus qu'à se recommander à saint Pierre. Impossible ? Allez le dire aux passagers du Boeing B767 d'Air Canada reliant Ottawa et Edmonton, le 23 juillet 1983. Ça a plané pour eux durant de très longues minutes. S'ils ont eu la satisfaction de lutter contre le réchauffement climatique en économisant le kérosène, cela ne leur a pas évité un immense coup de chaud personnel.
A priori, on imagine mal les compagnies aériennes oublier de faire le plein de leur appareil avant chaque vol. En fait, elles ne remplissent pas systématiquement les réservoirs, histoire de ne pas brûler du carburant pour du carburant qui ne brûlera pas. Avez-vous compris ? Faites marcher vos neurones : les compagnies ne veulent pas se surcharger en carburant, car chaque kilo en vol consomme du... carburant. Donc, elles emportent le strict nécessaire avec la marge imposée par les règlements internationaux pour parer à tout déroutement. Cela implique, avant chaque vol, un calcul savant pour déterminer le volume de kérosène à embarquer et étalonner les appareils de bord. Généralement, il n'y a pas d'erreur possible. Sauf dans le cas du vol Ottawa-Edmonton où tout le monde participant au plein confond livres et kilos ! Bref, l'avion décolle avec presque deux fois moins de carburant qu'il ne le faudrait, alors que les jauges indiquent que tout est en règle !
À mi-parcours, après deux heures de vol, dans le cockpit, c'est la routine. Le capitaine Bob Pearson et son copilote Robert Quintal ont les automatismes d'un conducteur de bus qui parcourt la même ligne depuis vingt ans. C'est alors qu'ils entendent quatre bips d'une alarme. Tirés de leur routine, les deux hommes regardent leurs écrans électroniques. Apparemment, une des pompes à carburant alimentant le réacteur gauche est tombée en panne. Cela peut arriver. Rien de grave. Les équipements sont redondants. Ils se bornent à débrancher la pompe fautive. Un coup d'oeil sur l'ordinateur de bord signale que les réservoirs contiennent encore pas mal de kérosène. Erreur... L'avion poursuit sa route. Les passagers ne se doutent de rien. Bientôt, une deuxième alarme retentit dans le cockpit. Les pilotes constatent qu'une deuxième pompe a rendu l'âme. C'est déjà plus inquiétant. Respectant la procédure, ils décident de diriger l'appareil vers l'aéroport le plus proche, celui de Winnipeg. Ils ne se doutent toujours pas qu'ils sont menacés de panne sèche.
Brrr... Grou... Bing... ! Le réacteur gauche décide de faire la grève sur le tas. Il s'arrête. Pas de panique, l'avion est conçu pour pouvoir voler avec un seul moteur. Les deux pilotes s'y sont déjà entraînés de nombreuses fois en simulateur. Ils préviennent les contrôleurs aériens de s'apprêter à les accueillir pour un atterrissage d'urgence. Dans la cabine, le personnel de bord prépare les passagers. Les deux pilotes ne sont pas au bout de leurs surprises. Un booooonnnng interminable s'élève d'un haut-parleur. Ils se regardent, interloqués. Jamais au cours de leur carrière ils n'ont entendu un tel signal d'alerte, pas même dans un simulateur. Cela signifie-t-il que Plastic Bertrand est dans la cabine en train de conter fleurette à une hôtesse ? Ben non, les amis ! Ce booooonnnng est tout banalement le râle d'un B767 en panne de kérosène.
Désormais, le commandant Pearson pilote un planeur de 180 tonnes avec 69 personnes à bord. Le dernier moteur expire. Aussitôt, toutes les lumières s'éteignent. Autant dire que c'est la panique dans la cabine. Il en va presque de même dans le cockpit. L'un des deux pilotes lâche un "Oh! Fuck!" La situation les prend complètement de court. Au bout de quelques secondes, quelques écrans se rallument grâce à la turbine de secours qui vient de se déployer à l'extérieur du fuselage. Pearson et Quintal se précipitent sur les manuels de bord pour chercher le chapitre consacré au pilotage sans moteur. Il n'existe pas ! Bref, Pearson doit improviser. Avec l'aide des contrôleurs aériens, Quintal calcule que l'appareil descend à raison de 1 500 mètres tous les 18,5 km. On fait mieux comme planeur. La perte d'altitude trop rapide ne permettra pas d'atteindre Winniped. Il faut trouver une piste à proximité. Par chance, Quintal se rappelle qu'il a servi dans la base aérienne de Gimli, toute proche.
Le cap est donc mis sur elle. Quintal déverrouille le train d'atterrissage, qui se met en place sous son propre poids. En revanche, impossible de fixer la roulette avant en position ouverte. On s'en passera. Quintal entreprend une glissade délicate pour faire perdre rapidement de l'altitude au Boeing afin d'aborder au mieux l'atterrissage. Les passagers recommandent leur âme à Dieu ou au diable. Pas de chance, la base reçoit ce jour-là le "Jour de la famille", une manifestation avec une compétition de karts. Au plus vite, la foule s'écarte pour accueillir le planeur improvisé. Quand le B767 touche la piste, le commandant Pearson s'arc-boute sur les freins pour stopper l'appareil avant qu'il n'aille piétiner les tentes. Deux pneus explosent, mais l'avion s'arrête juste à temps. Pas de casse. Même s'il pique du nez en raison de la roulette avant mal fixée. Un petit incendie se déclare, vite circonscrit par les extincteurs brandis par les participants de la course de karts. Les passagers n'en revenant pas d'être encore vivants se précipitent, guidés par les hôtesses, vers les toboggans. Quelques-uns se blessent en atterrissant sur le sol, car le toboggan ne le touche pas à cause de l'inclinaison de l'appareil vers l'avant. C'était bien la peine que les pilotes se donnent tout ce mal.
1969 :
Monarchie démocratique
Juan Carlos, petit-fils du roi d'Espagne Alphonse XIII, accepte, sans l'accord de son père, la proposition du dictateur Franco de lui succéder à sa mort. Les Cortès (assemblées nationales) approuvent cette décision. En 1975, il devient roi d'Espagne et rompt avec ce qu'il reste du franquisme pour instaurer une monarchie parlementaire. Le pays rejoint le camp des démocraties libérales.
1967 :
Mort du cycliste Tom Simpson
sur le Tour de France, victime d’une crise cardiaque après abus de substances dopantes.
1952 :
Le roi Farouk d’Égypte est renversé par un coup d’état militaire.
1951 :
Décès de Philippe Pétain,
à 95 ans, à Port-Joinville (Ile d’Yeu).
1942 :
Le camp d'extermination de Treblinka entre en activité en accueillant les premiers juifs du ghetto de Varsovie.
1923 :
Fondation du parti communiste chinois par 13 membres dont Mao Zedong
1904 :
Vanille, fraise ?
C'est à Saint-Louis, dans le Missouri, lors d'une foire, que l'Américain Charles Menches présente sa nouvelle invention, sans se douter qu'elle va changer la face du monde. Elle se nomme "cornucopia". Sous ce nom mystérieux se cache en fait un biscuit en forme de cône fourré de deux cuillerées de crème glacée. La glace était née, entraînant pour des décennies des cris de joie d'enfants, des kilos superflus et des doigts qui collent...
1889 :
A poings nus
L'invincible John S. Sullivan
élimine Jake Kilrain
après 75 reprises violentes. Il remporte le titre mondial de boxe dans ce qui est certainement le dernier combat à mains nues pour l'obtention de ce titre. Il accepte par la suite de respecter les règles du marquis de Queensberry.
1888 :
Un pneu d'air
C'est un vétérinaire anglais établi en Irlande qui ouvre la voie d'un XXe siècle automobile. John Boyd Dunlop
dépose le brevet pour une chambre en caoutchouc, gonflée comme un ballon de football. Le pneu gonflable prend la route.
1829 :
L’américain William Burt
se voit accorder un brevet pour la machine à écrire
« The Typographer ».
1749 :
Louisbourg, aujourd’hui au Canada, redevient possession française.