2006French connexion
Le 6 décembre 2006, à 20h29, fut lancée la première chaîne d’information continue internationale en français. France 24 a ainsi, notamment sous l’impulsion de Jacques Chirac qui l’avait rêvée “l’égale de la BBC ou de CNN”, rejoint le cercle fermé des médias internationaux. Dès son lancement, le fruit de la collaboration de ses quelque 130 journalistes d’une trentaine de nationalités différentes a touché 75 millions de foyers. France 24 résulte d’un partenariat entre TF1 et France Télévisions. Sur 24h d’émissions quotidiennes, disponibles gratuitement en streaming sur Internet, 4h sont désormais consacrées à des programmes en langue arabe. La chaîne vise à élargir à des programmes hispanophones dans le courant de l’année 2008.
1993En France, lancement du préservatif à un franc.
1992La Suisse refuse d'adhérer à l'Espace économique européen.
1987Téléthon
Importé des USA, le concept de Téléthon triomphe en France pour sa première édition. Antenne 2, relayée par Radio France, propose 28 heures de programmes consacrés à une maladie génétique : la myopathie. Le but est double : donner un coup de projecteur à une maladie jusqu'alors peu connue des Français, et récolter un maximum d'argent pour développer la recherche dans ce domaine.
Les 200 millions de francs de dons sanctionnent une éclatante réussite. La télé est un média, son utilité dépend de la volonté qui anime ceux qui la "créent".
1986Adieu Malik
Malik Oussékine, étudiant de 22 ans, décède suite aux coups et blessures que lui infligent volontairement deux policiers lors d'une manifestation. Quatre ans plus tard, le jury les reconnaît coupables et les condamne à 2 et 5 ans de prison... avec sursis.
1969Sortie de piste
L’atmosphère est électrique sur le circuit d’Altamont. Et pas seulement parce que les Rolling Stones ont décidé d’y organiser un concert gratuit - avec, entre autres, le Jefferson Airplane et Santana. Le service d’”ordre” est assuré par des Hell’s Angels, contre cinq cents dollars de bière. Les réjouissances tournent au cauchemar à la fin d’‘Under my Thumb’, lorsque Meredith Hunter, 18 ans, pointe un revolver en direction du groupe. Un biker lui tombe alors dessus et le poignarde plusieurs fois dans le dos. Trois autres spectateurs trouveront la mort dans des accidents le même jour.
Le festival signe la fin du rêve hippie, déjà amorcée avec l’assassinat de Sharon Tate quelques mois plus tôt.
1929 :
Les femmes obtiennent le droit de vote en Turquie
1921Deux pour le prix d'une...
L'Irlande est divisée en deux. D'un côté, l'Irlande du Nord (qui fait partie du Royaume-Uni), aussi appelée Ulster, et la République d'Irlande, ou Eire en irlandais et Ireland en anglais, qui devient un Etat indépendant.
1917Emergence finlandaise
La Finlande s'émancipe de la Russie et proclame son indépendance en profitant des désordres occasionnés par la guerre de 1914-1918 et par la révolution russe de 1917.
1916En Roumanie, Bucarest est prise par les Austro-Allemands.
1916Au Royaume-Uni, Lloyd George
devient Premier ministre (jusqu'en octobre 1922).
1914Mexico, mexiiiiiico !
Pancho Villa et Emiliano Zapata
entrent ensemble à Mexico au terme de quatre ans de luttes révolutionnaires mais leur succès est éphémère et ils sont chassés de la capitale mexicaine par le dictateur Carranza.
1912 :
L'archéologue allemand Borchardt découvre le buste de Néfertiti
Pour sortir la pièce remarquablement conservée au nez et à la barbe des autorités égyptiennes, il aurait volontairement dissimulé son éclat.
En décembre 1912, l'archéologue allemand Ludwig Borchardt entame sa deuxième campagne de fouilles à Amarna, la capitale érigée par Akhenaton, père de Toutankhamon, et son épouse Néfertiti. Voilà près de 35 siècles que la ville, abandonnée à la mort du pharaon, dort sous les sables du désert. Depuis plusieurs jours, les ouvriers égyptiens fouillent l'atelier du célèbre sculpteur de l'époque, Thoutmosis. Il adore fabriquer des bustes. Les ouvriers en découvrent quantité.
Le 6 décembre 1912, c'est enfin la fabuleuse découverte. Un ouvrier distingue sur le sol de l'atelier, recouvert par de nombreux débris, un buste peint qui semble intact. Borchardt accourt à la nouvelle. L'objet est dégagé avec mille précautions, puis enregistré sous le numéro 748 avec une banale description : "buste peint de la reine" - car il s'agit bel et bien de Néfertiti : sa couronne royale typique en fait foi. Le soir, l'archéologue allemand note dans son journal : "Trouvé : le buste de la reine, grandeur nature. Les couleurs comme si elles avaient été peintes hier. Travail remarquable. Impossible de le décrire : il faut le voir." C'est son état de conservation quasi impeccable, comme si le buste avait été façonné et peint la veille, qui alimentera, ultérieurement, les rumeurs de faux. On prétendra ainsi par la suite que le buste aurait pu être sculpté par les assistants de Borchardt à titre d'exercice. Les preuves manquent.
Pour l'heure, l'archéologue allemand est soufflé par sa beauté. Il note encore dans son journal : "Soudain, nous avions entre les mains l'oeuvre d'art égyptienne la plus vivante qui soit. Il (le buste) est quasiment complet, seules les oreilles ont été ébréchées, et il manque l'insert dans l'orbite gauche." L'absence de cet oeil, alors que l'autre est impeccable, reste un mystère.
L'archéologue est devant un grave cas de conscience. Lui faut-il immédiatement déclarer son immense découverte et risquer de la perdre ? Ou plutôt la taire pour l'emporter en Allemagne ? C'est qu'en 1912 on ne pille plus sans vergogne les sables égyptiens comme au XIXe siècle. Les occupants britanniques imposent la loi du partage à moitié exacte. À la fin de chaque chantier de fouilles, les archéologues étrangers doivent répartir leurs découvertes en deux tas qu'ils proposent au représentant du Conseil suprême des antiquités égyptiennes (CSA). C'est à lui de faire le choix entre ce qui revient à l'Égypte et ce qui est emporté par les archéologues.
Le 20 janvier 1913, Ludwig Borchardt montre donc le produit de ses fouilles dans des caisses - 5 500 pièces au total ! - au jeune archéologue de 33 ans Gustave Lefebvre, envoyé par Maspero. Ô miracle, celui-ci ne remarque pas Néfertiti mais focalise son attention sur un superbe retable en couleur montrant Akhenaton et son épouse avec trois de leurs enfants. Le musée du Caire ne possède encore rien d'équivalent. Mais a-t-il bien vu la pièce ? Borchardt sera, ultérieurement, accusé d'avoir volontairement dissimulé l'éclat du buste sous un enduit.
Quoi qu'il en soit, voilà Néfertiti à Berlin. Durant dix ans, elle se planque. Ludwig Borchardt ne publie rien à son sujet. Il se tait. Peut-être n'a-t-il pas la conscience tranquille ? On ne sait pas où il la conserve. Chez lui ? La remet-il à Henri James Simon, un des fondateurs de la Deutsche Orient-Gesellschaft, qui a financé ses fouilles ? Ce n'est qu'en 1923 que l'archéologue remet, enfin, Néfertiti au musée de Berlin.
Aussitôt, Le Caire exige sa restitution, essuyant un refus de Berlin. Mais les Égyptiens ne lâchent pas le morceau, ils menacent les Allemands d'interdiction de fouilles. En 1929, ils offrent d'échanger le buste contre plusieurs objets. Nein ! En 1933, Hermann Göring est prêt à le rendre à Farouk pour bénéficier de son soutien politique. Nein ! hurle Hitler, qui tombe à son tour amoureux de la belle Égyptienne. Il interdit son départ et promet aux Égyptiens de lui construire à Berlin un musée rien que pour elle. "Au milieu, cette merveille, Néfertiti, trônera... Je ne renoncerai jamais à la tête de la reine", écrit-il. Aujourd'hui, la reine Néfertiti est toujours en exil, exposée au Neues Museum à Berlin. Et toujours pas question de la rendre !
1898Création de la Deutsche Grammophon, société d'édition de disques de musique classique.
1877 :
Premier enregistrement d’une voix humaine par Thomas Edison.
1636 :
Corneille crée Le Cid.
1534 :
Fondation de Quito par les Espagnols.