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 27 mai... Faits divers

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MessageSujet: 27 mai... Faits divers   27 mai... Faits divers EmptyLun 27 Mai - 7:01:51

1988 :
Barbarisme
L'armée soviétique, en train de quitter l'Afghanistan, ne part pas les mains vides. Les soldats emportent dans leurs bagages les trésors de Telatapa, un ensemble de 21.000 objets en or massif, souvent incrustés de turquoise, datant des premiers siècles de notre ère. Les musées sont vidés.

1981 :
Salon du livre
Clôture du premier Salon du livre organisé par le Syndicat national de l'édition sous la verrière du Grand Palais. Les 120.000 visiteurs qu'il a drainés en cinq jours prouvent son succès.

1978 :
Détente musicale
27 mai... Faits divers Vge_823102937_north_320x
Dans un chalet du Reposoir en Haute-Savoie, Valéry Giscard d'Estaing, président de la République française, tombe la veste et passe les bretelles d'un accordéon. Devant les 170 habitants du village, il joue 'Le Temps des cerises'. En l'honneur du quatrième anniversaire de son élection, il veut symboliser par ce geste le style détendu qu'il souhaite imprimer à son septennat. Quel autre instrument aurait été plus approprié qu'un accordéon, communément appelé le "piano du pauvre" ?

1968 :
Accords de Grenelle
Signature des accords de Grenelle, qui ont été négociés les 25 et 26 mai, en pleine crise de Mai 1968, par les représentants du gouvernement Pompidou, des syndicats et des organisations patronales. Parmi les négociateurs figurait Jacques Chirac, alors jeune secrétaire d'Etat aux Affaires sociales. Les accords aboutissent essentiellement à une augmentation de 35 % du SMIG et de 10 % en moyenne des salaires réels, ainsi qu'à une baisse du temps de travail (40h par semaine). Ils prévoient aussi la création de la section syndicale d'entreprise, actée dans la loi du 27 décembre 1968.

1955 :
L’avion à réaction la Caravelle SE 210 effectue son premier vol.

1953 :
La première pierre du Mémorial du martyr juif inconnu est posée sur un terrain donné par la Ville de Paris.

1949 :
Marilyn Monroe pose nue pour un calendrier mural.

1944 :
La pièce Huis clos de Jean-Paul Sartre est créée par Raymond Rouleau, au théâtre du Vieux-Colombiers à Paris.

1933 :
Promenons-nous dans les bois
Walt Disney réalise son premier dessin animé en couleur : 'Les Trois Petits Cochons'. 27 mai... Faits divers Images?q=tbn:ANd9GcRg3L89qi6MEgm_AM_a4WlUKY7aScz4nhcEQfrfc-snQucZZkWDeg&t=1Il obtient l'oscar du Meilleur court métrage et sa chanson 'Qui a peur du grand méchant loup ? C'est pas nous ! c'est pas nous !' de Frank Churchill est un véritable hit. 27 mai... Faits divers _wsb_484x314_Session+d$27enregistrement+des+trois+petits+cochons+Walt+Disney+et+Frank+Churchill+au+piano+avec+les+chanteurs+Dorothy+Compton$2C+Pinto+Colvig+et+Mary+ModerSortie en pleine dépression américaine, la chanson apporte au pays un peu d'espoir et d'humour. Le dessin animé sera un succès planétaire.

1931 :
Auguste Piccard et Paul Kipfer réalisent le premier vol en ballon dans la stratosphère. Ils sont les premiers à voir la courbure terrestre.

1921 :
Un décret institue le premier Code de la route.

1894 :
Louis-Ferdinand Destouches, dit Céline, naît à Courbevoie.

1890 :
Un brevet est accordé à Louis Glass et William S. Arnold pour un phonographe doté d’un système à pièces : le juke-box est né.

1703 :
Fondation de Saint-Pétersbourg par Pierre le Grand, tsar de Russie.

1610 :
La mort ignominieuse du "parricide inhumain et dénaturé", François Ravaillac.
27 mai... Faits divers Ravaillac-1506546-jpeg_1390763
Des milliers de Parisiens - hommes, femmes et enfants - se disputent les restes sanglants du meurtrier d'Henri IV.
Pauvre Ravaillac, si mal récompensé pour la dextérité avec laquelle il a tué Henri IV dans son carrosse ! Son deuxième coup de couteau a sectionné "l'artère veineuse" du roi, qui s'est vidé de son sang en quelques minutes, sans souffrir. Et pour le récompenser de cette mort expéditive, on lui organise le 27 mai 1610 une mise à mort longue et atroce, à donner un haut-le-coeurLe Parlement de Paris, présidé par Achille de Harlay, délivre le matin du 27 une ordonnance d'exécution pour "l'inhumain régicide par lui commis en la personne du Roi Henri quatrième". Le programme des réjouissances débute immédiatement par la question ordinaire et extraordinaire, destinée à faire avouer à Ravaillac le nom de ses éventuels complices et la vraie raison de son geste. Le voilà immédiatement descendu dans une pièce de la Conciergerie où on le fait asseoir sur un fauteuil massif. Puis on lui enfile de gros brodequins d'un type très spécial. Ils sont constitués de quatre planchettes fermement attachées autour des jambes par des cordes ! Le "questionneur" saisit un premier coin en bois qu'il enfonce à grands coups de maillet entre les deux planches centrales. Douleur fulgurante. Un greffier se penche vers le condamné pour recueillir ses aveux, mais Ravaillac ne desserre pas les dents. Un deuxième coin. Douleur déchirante. Le supplicié reste silencieux. On lui fait boire un peu de vin. Troisième coin. Douleur... insupportable. Ravaillac serre tellement les mâchoires qu'il ne parvient même plus à avaler le vin qu'on lui présente. La séance de torture se poursuit sans obtenir le moindre aveu du régicide. Il faut y mettre fin, sinon il ne sera plus en état de participer dignement à la suite des événements.
Pas un aveu, pas un cri
Il est autour de midi quand Ravaillac est conduit, chancelant, à la Sainte-Chapelle en attendant que l'exécuteur des hautes oeuvres, Jean Guillaume, vienne le chercher. Il est ligoté à un pilier. L'homme au poil roux ne dit rien. Il souffre sans un mot. Il accepte le pain et le morceau de viande que lui tend un gardien. Sur les 15 heures, on l'arrache à ses pensées sombres. Il est l'heure d'aller en enfer ou au paradis... Ravaillac est déshabillé puis revêtu de la chemise blanche des pénitents, car il lui faut d'abord se rendre sur le parvis de la cathédrale Notre-Dame pour demander pardon au roi, à Dieu et à la justice. Il avance pieds nus. Les valets de Guillaume l'aident à monter dans un tombereau à ordures et lui collent dans la main un cierge. À l'extérieur de la Conciergerie, une énorme bronca accueille le régicide. Des milliers de Parisiens hurlent à pleine gorge leur haine contre celui qui a assassiné leur bon roi. Des centaines de bras tentent de l'attraper, de le frapper, de l'écharper. Hommes, femmes et enfants rivalisent d'invectives. Il est couvert de crachats. S'il n'avait pas été protégé par des hommes d'armes, il serait mort dans la seconde. Lui qui, avant son geste assassin, pensait qu'il serait fêté en héros... La désillusion est cruelle. Pour autant, Ravaillac ne répond pas à la foule. Il ne manifeste aucune émotion. S'ouvrant lentement un chemin dans le peuple déchaîné, le convoi finit par atteindre la cathédrale, où Ravaillac s'agenouille pour demander pardon à Dieu.
La charrette repart pour la place de la Grève. Il faut une heure pour parcourir les quelques centaines de mètres. Le régicide parvient enfin sur le lieu de son supplice, où il est immédiatement étendu et ligoté sur le ventre, sur une claie. Obéissant aux consignes de l'ordonnance d'exécution, les aides du bourreau commencent par brûler la main régicide, celle qui a tenu le poignard. Un valet du bourreau verse dessus du soufre fondu. La peau grésille, carbonise, devient cendre. Après la peau, les muscles, les tendons, les os partent à leur tour en fumée. Une odeur de méchoui se répand sur la place. Le supplicié se tord de douleur, mais refuse de se plaindre. Les bourreaux font durer le plaisir pour la plus grande joie des milliers de spectateurs. Le greffier est toujours là, incitant Ravaillac à parler. Mais, pas un aveu, pas un cri ne franchit ses lèvres.
Une fois le bras raccourci jusqu'au coude, les aides empoignent des tenailles portées au rouge dans un foyer. Ils taquinent le héros de la journée en lui entaillant la chair des flancs, des bras et des cuisses. Ces braves gens prennent soin de cautériser les plaies avec de l'huile bouillante, du plomb fondu, de la résine brûlante, sans lésiner sur la quantité. Ils prennent leur temps. Cette fois Ravaillac ne peut retenir des gémissements. Il invoque la Vierge. Les spectateurs apprécient le spectacle. Surtout les gosses ... Tandis que le greffier insiste sans relâche pour lui faire avouer des complicités. Chaque fois, il s'attire la même réponse : "Il n'y a que moi ! Nul ne m'a aidé."
Les bourreaux poursuivent leur dur labeur en faisant attention à ne pas le tuer trop vite. On passe enfin au clou du spectacle, l'écartèlement. Les aides du bourreau préparent quatre bourrins qui n'en peuvent plus d'attendre depuis plusieurs heures. On attache chacun d'eux à un membre du supplicié. Sur un signe de Jean Guillaume, un coup de fouet claque. À moitié abrutis par la longue attente, les chevaux manifestent une certaine mauvaise volonté à tirer. Ils sont incapables de déchirer les articulations du condamné. La foule hurle pour encourager les rossinantes. En vain. Des gentilshommes sautent sur leur dos pour les éperonner. Toujours en vain. Le corps musculeux de Ravaillac résiste à la traction. Des Parisiens s'emparent de cordes pour tirer. L'affreux supplice dure bien une demi-heure sans qu'aucun membre accepte de prendre son indépendance. À force, Ravaillac expire, toujours entier. L'exécuteur des hautes oeuvres se résout enfin à empoigner une hache pour l'abattre sur les articulations. Cette fois les chevaux n'ont aucun mal à arracher les membres. Les valets du bourreau se précipitent pour récupérer les morceaux de chair, mais déjà la foule s'en empare en guise de trophées. On se dispute les doigts, les orteils, les morceaux de viande, le sexe, les intestins découpés au couteau. Chacun repart avec son morceau de Ravaillac pour le jeter dans le feu ou le rapporter triomphalement à la maison. Certains, dit-on, dans leur folie haineuse, auraient mordu dans la chair cuite pour l'avaler... Ainsi périt dans mille douleurs celui qui avait cru obéir à une mission divine.

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